(par Benji – 14/08/09)
Apres avoir quitte Fred qui sen est alle se reposer dans sa chambre, JP, Guillaume et moi avons continue a nous balader a travers dautres marches : vetements, toilette, ou encore contrefacons, il y en a des tonnes dans le quartier a proximite de notre hôtel. Nous avons gambade dans un dedale de petites boutiques avec une foule de passants qui trouvent absolument de tout. Nous etions dans une espece dimmense supermarche a ciel ouvert ou tous les La-Paziens font leurs courses. Voulant eviter les rues surchargees de bruit et de pollution lies au trafic chaotique des rues de La Paz, nous avons emprunte quelques passages pietonniers tres etroits formant un veritable dedale parfois pas tres rassurant. On a pu apercevoir des dizaines, voire des centaines de mini-boutiques proposant toujours plus ou moins les mêmes articles : chaussures, vêtements, produits de toilettes…
Une fois sorti de ce dedale – non sans peine – de ces petites allees marchandes, nous
nous sommes retrouves dans une rue sans vraiment savoir ou nous etions. Nous savions lhotel assez proche mais pas moyen de le retrouver. Encore ces rues surchargees de passants, de vehicules, de tout au point que soudainement, Guillaume et moi, alors que nous nous etions retrouves completement bouscules par les passants et des voyageurs quittant un bus, avons recu, sans trop savoir pourquoi, un tas de terre sur nos epaules et dans notre dos, lance par un passant que nous navons pas pu indentifier tellement la foule etait dense… nous avons donc conclu quil sagissait probablement de quelquun qui souhaitait jeter un mauvais sort a ces satanes touristes etrangers qui pullulent dans les rues de la capitale bolivienne.
De retour a lhotel, nous nous sommes effectivement rendu compte que le mauvais sort setait abbatu sur nous puisque je me suis apercu quon mavait vole mon portefeuille, et tout son tralala bien entendu : carte didentite (perimee depuis le mois de mai de toute facon 😉 ), carte bancaire (depuis mise en opposition), permis de conduire…
Dautant plus mauvais sort que le guide du routard met en garde les touristes contre certains agissements peu scrupuleux de voleurs qui agissent en lancant sur les touristes des produits divers pour detourner leur attention et pendant ce temps leur faire les poches. Surement aurais-je du lire plus attentivement les mises en garde du guide… a bon entendeur…
Heureusement, mon passeport etait dans une autre poche de ma banane, et mon argent liquide aussi.
PS. Ne comptez pas sur la police locale bolivienne pour vous aider dans vos demarches de declaration, ils ne sont malheureusement pas tres cooperatifs… la declaration de vol attendra mon retour en france.